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Le développement du vélo dans les villes

Il est manifeste que la pandémie de covid-19 a eu un effet sans précédent sur la croissance du vélo et l’accélération de la mise en œuvre d’un réseau de pistes cyclables au sein des villes françaises, avec toutefois certaines inégalités puisque ce sont surtout les espaces urbains à forte population qui ont bénéficié de ce développement.

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Les acteurs de la progression du vélo dans les villes

Grâce à de nombreuses interactions entre les acteurs publics nationaux et locaux et les différentes associations, on constate une excellente coordination et tout particulièrement au sein du Club des Villes et Territoires Cyclables et Marchables (CVTM). Créé en 1989, il regroupe aujourd’hui 226 collectivités qui représentent plus de 2 000 territoires. De plus, la très grande diversité des collectivités investies dans le développement du vélo dans les villes (EPCI, départements, régions, syndicats mixtes…) permet de présenter des propositions très étayées auprès des pouvoirs publics.

Quelle est aujourd’hui la position de la France quant à l’usage du vélo ?

Avec un développement de l’utilisation du vélo qui progresse de 45 % par rapport à 2019, la France se situe au 5e rang dans le classement des villes dans le monde où la pratique du vélo est la plus répandue, derrière l’Allemagne, les États-Unis, les Pays-Bas et le Japon. En Europe, Paris se hisse au 3e rang devant Munich, Amsterdam et Londres se positionnant respectivement à la 1re et 2e place.

Ainsi si l’on se base sur les données recueillies par Google avec son application Maps, les Français se servent de plus en plus souvent d’un vélo pour se déplacer. Preuve en est que les recherches sur la requête « vélo » sur Google ont augmenté de plus de 300 % sur un an.

Quelle fut l’évolution de l’usage du vélo au XXe siècle ?

Durant la première moitié du XXe siècle, le vélo était considéré comme un moyen de transport incontournable. Mais au sortir de la 2e Guerre mondiale, il est détrôné par les automobiles qui apparaissent alors être le moyen le plus efficace pour se déplacer. C’est pourquoi dans la deuxième moitié du XXe siècle, on assiste à un aménagement des villes pour améliorer la circulation des voitures avec la création de nombreux parkings et voies routières desservant les centres-villes. Seuls quelques aménagements sont prévus pour assurer la sécurité des cyclistes, particulièrement dans les carrefours et les intersections.

Cette politique du transport et l’allongement des trajets des Français entre leur domicile et leur travail ont pour conséquence la chute vertigineuse de la fabrication de vélos qui atteint en 1956 son chiffre le plus bas avec seulement 700 000 bicyclettes produites. Les pistes cyclables sont peu nombreuses, puisqu’elles ne couvrent que 950 km en 1975. Le vélo est devenu uniquement ou presque une pratique de loisir.

Dans le même temps, d’autres pays européens ont une politique très différente : l’Allemagne et les Pays-Bas veillent à privilégier des « zones d’environnement » à vitesse réduite pour tenir compte de la circulation des vélos.

Le renouveau du vélo comme moyen de transport dans les villes

Après 1968, des mobilisations citoyennes voient le jour et veulent redonner ses lettres de noblesse au vélo.On commence à parler de pollution et les Parisiens réclament la mise à disposition de vélos gratuits pour tous.

Les premières réactions sont au niveau local et en 1988 on assiste à la création du Club des Villes Cyclables qui deviendra ensuite le Club des Villes et Territoires Cyclables (CVTC). Puis, avec la politique de décentralisation qui transfère aux villes la responsabilité des politiques de mobilités urbaines, les intercommunalités se mettent à élaborer des Plans de Déplacements Urbains (PDU). Strasbourg et La Rochelle font partie des premières villes qui annoncent leur volonté de mettre tout en œuvre pour favoriser l’usage du vélo.

La voie est enfin ouverte à l’intégration des cyclistes dans la circulation en ville avec la création de pistes (partage bimodal) et de bandes cyclables, ce qui met un point final à la stricte séparation des circulations.

En 1996, la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (LAURE) répond aux questions environnementales en promouvant « le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement économes et les moins polluants, notamment l’usage de la bicyclette et la marche ».

Les mesures en faveur de l’usage du vélo en ville seront ensuite de plus en plus nombreuses avec l’instauration des doubles sens cyclables dans les rues où la vitesse maximale autorisée est limitée à 30 km/h. Mais c’est surtout la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) de 2019 qui consacrera le vélo comme une « solution concrète aux besoins de déplacements au quotidien des Français », selon le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe.

Le déconfinement de 2020 : un événement majeur pour le développement du vélo en ville

La préparation du déconfinement fut l’occasion pour le Gouvernement français de se pencher sur la pratique du vélo en tant que mode de transport au quotidien. La réflexion débouche sur l’impératif de soutenir cette pratique et elle est largement relayée par les médias.

La LOM de 2019 met ainsi en avant un véritable plan vélo considéré dès lors comme un moyen de transport de premier ordre. Un ensemble de mesures sont prises :

  • inscription au Code de la route du schéma national des véloroutes ;
  • disparition progressive des discontinuités cyclables ;
  • obligation d’accepter les vélos dans les trains et les cars ;
  • création de stationnements sécurisés ;
  • lutte contre le vol des cycles avec l’immatriculation des engins neufs.

D’autres mesures sont également instaurées pour inciter les Français à utiliser un vélo pour leurs trajets quotidiens (aides financières pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, forfait mobilités durables pour remplacer l’indemnité kilométrique…).

Pour les générations futures, la loi veut instituer une « culture du vélo » en rendant son apprentissage obligatoire dès les classes du primaire.

Quelles sont les villes françaises les mieux adaptées à la pratique du vélo ?

Selon le baromètre des villes cyclables 2021, dévoilé par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB), le classement de cette enquête citoyenne sur le vélo a donné les résultats suivants :

  • Grandes villes (plus de 100 000 habitants) : Grenoble (38), Strasbourg (67), Rennes (35), Annecy (74), Nantes (44), Lyon (69), Tours (37), Le Havre (76) ;
  • • Villes moyennes (entre 15 000 et 100 000 habitants) : La Rochelle (17), Bourg-en-Bresse (01) et Chambéry (73) ;
  • Communes de banlieue (plus de 3 500 habitants) : Saint-Aubin-de-Médoc (33), Le Teich (33) et Séné (56) ;
  • Petites villes (entre 5 000 et 15 000 habitants) : Saint-Jean-de-Monts (85), Val-de-Rueil (37) et Marseillan (34).

L’exemple normand

Les villes normandes sont fortement engagées dans le développement du vélo avec la réalisation de nombreux aménagements pour la sécurité et le confort des cyclistes, ainsi que des plans ambitieux.

À Caen

Le projet d’un périph’vélo a démarré avec la mise en place durant l’été 2019 d’un premier tronçon avec une signalétique très visible. C’est le début d’une infrastructure garantissant une excellente sécurité et plus de confort aux cyclistes.

Au niveau urbain, les conditions de circulation des cyclistes ont été largement améliorées avec un marquage au sol spécifique, un abaissement de la vitesse autorisée pour les voitures à certains endroits stratégiques, un renouvellement du revêtement sur une partie des itinéraires…

À Mondeville

Située à moins de 5 km de Caen, cette agglomération a mis en place un plan Vélo Marche 2021-2023 pour promouvoir le vélo et « construire une ville cyclable ». Les initiatives sont nombreuses, puisque ce plan prévoit d’augmenter l’offre de stationnement avec de nouveaux arceaux, l’étude d’un abri pour vélo dans le centre-ville et l’installation d’une station de réparation en libre accès avec la mise à disposition des outils nécessaires.

À Rouen

À l’horizon 2026, la Métropole Rouen Normandie sera en mesure de répondre aux différents besoins des usagers à la suite d’une analyse axée sur les déplacements domicile-travail et domicile-lieu d’étude.

D’une part avec le Réseau Express Vélo (REV) qui a l’ambition d’offrir aux cyclistes des axes sécurisés et confortables qui se déclineront sur 12 itinéraires identifiés au travers du terroir métropolitain, soit 100 km supplémentaires qui viendront compléter les 40 km existants.

D’autre part avec le Réseau Interconnecté Vélo (RIV) dont l’objectif est d’assurer les liaisons entre le Réseau Express Vélo (REV) et les services publics, établissements scolaires, sportifs, culturels…

Au Havre

La Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole poursuit activement le développement de son réseau cyclable en menant avec l’Agence d’Urbanisme Havre - Estuaire Seine (AURH) une étude de faisabilité pour la réalisation d’un ambitieux « plan vélo » avec 100 km de voies réservées et 165 km de voies partagées, ce qui permettrait d’atteindre, en 2030, 445 km de pistes cyclables sur l’ensemble du territoire communautaire.

À Courseulles-sur-Mer

Située en bord de mer, cette agglomération est le point de départ d’un splendide itinéraire de 18 km qui mène jusqu’à Ouistreham en suivant le littoral des côtes de la Manche. Le vélomaritime permet ainsi de conjuguer l’air du large et le plaisir de traverser de nombreux petits villages riches d’histoire et de beautés naturelles.

Le vélo en Île-de-France

La pratique du vélo au quotidien est de plus en plus courante dans la région parisienne et dans Paris intra-muros. C’est pourquoi la région Île-de-France s’est dotée d’un plan vélo pour offrir aux cyclistes des infrastructures, un stationnement et des services qui répondent à leurs attentes.

La ville de Chatou en est un bel exemple puisqu’elle réalise de nombreux aménagements pour que la pratique du vélo y soit facilitée. Ainsi d’ici 2025, ses habitants pourront profiter de près de 5 km de pistes et voies cyclables.

Le vélo en Auvergne-Rhône-Alpes

La région Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des régions les plus dynamiques de France en ce qui concerne le développement du vélo comme mode de transport.

À Lyon

Ces dernières années, la ville de Lyon a connu un développement important dans la pratique du vélo. En 2020, la ville a lancé des vélos en libre-service « Vélo’V » avec un parc de plus de 5000 vélos électriques et mécaniques répartis dans 429 stations à Lyon et dans les communes aux alentours. Lyon a également mis en place des zones à circulation restreinte (ZCR), où seuls les véhicules propres et les vélos sont autorisés à circuler, ce qui favorise l’utilisation du vélo.

À Saint-Bonnet-de-Mure

La ville de Saint-Bonnet-de-Mure a mis en place plusieurs initiatives afin d’encourager les habitants à pratiquer le vélo. Tout d’abord, elle a créé un réseau de pistes cyclables avec des voies réservées aux vélos pour circuler en toute sécurité. De plus, la ville participe à des événements locaux pour promouvoir la pratique du vélo. Enfin, Saint-Bonnet-de-Mure travaille avec les établissements scolaires pour encourager les enfants à se déplacer à vélo.

À Craponne

La pratique du vélo à Craponne est assez répandue, grâce aux initiatives de la ville. De nombreux habitants utilisent le vélo pour leurs déplacements quotidiens puisque la ville est équipée de pistes cyclables permettant de se déplacer en sécurité dans la ville et ses environs. En plus de ces pistes cyclables, Craponne dispose de nombreuses places de stationnements pour les vélos.

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